Ce vendredi 5 juillet 2024, la préfecture de Gironde a autorisé une mobilisation contre le RN et son étalon Jordan Bardella, dans le centre-ville de Bordeaux. Voici le récap de cette manifestation, et un retour sur images en fin d’article.
Peu avant l’heure indiquée par les organisateurs (18 h 30), les premiers messages d’alertes aux perturbations résonnaient déjà dans les transports en commun.
La ligne B du tramway a rapidement été interrompue entre Saint-Nicolas et Musée d’Aquitaine, ce qui a permis au cortège de s’élancer en toute sécurité.
Les participants à la manifestation ont emprunté le cours Pasteur, puis le cours Victor-Hugo, avant de progresser dans deux ruelles étriquées pour déboucher au pied de la cathédrale à Saint-Michel.
Des représentants de SOS Racisme, et de la Ligue des droits de l’Homme et de la Fédération syndicale Unitaire de la Gironde, Greenpeace… étaient également présents parmi les gauchistes.
La jeunesse a largement répondu à l’appel. Les manifestants étaient plusieurs centaines de personnes à défiler.
La tête de cortège donne le ton au travers d’un mégaphone, et la foule répond en choeur, comme une armée d’individus prêts à se sacrifier pour avoir le droit d’exister sur un sol qu’ils considèrent aussi comme le leur.
Les forces de l’ordre sont là, mais la discrétion est de mise.
L’esprit de la mobilisation de ce vendredi 5 juillet 2024 est plutôt bon enfant, à condition de ne pas se faire mal aux yeux en lisant certaines pancartes qui disent tout haut, ce que le peuple du milieu pense depuis les bas-fonds sociaux.
En réalité, la même tonalité hostile au Rassemblement National résonne depuis la tête, jusqu’à la queue du cortège.
À certains moments, la foule fait une pause pour applaudir en fanfare.
Alors, la colère des manifestants s’illumine dans l’ombre projetée par les arbres et les grands immeubles du cours Victor-Hugo.
Après avoir bifurqué pour s’enfoncer dans des ruelles étroites, la foule d’opposants au RN s’immobilise sur la grande place à Saint-Michel.
Des intervenants prennent alors le micro pour rappeler en quoi ces élections législatives sont importantes.
Bientôt, une énergie incroyable s’empare de la foule, et certains manifestants se mettent à danser et à sauter à l’unisson, comme secoués par une force invisible.
Nous n’avons pas noté d’incivilités majeures, si ce n’est quelques graffitis par ci et là.