Un homme a été sanctionné par le tribunal de Libourne pour sa participation à une affaire de braconnage ciblant une espèce strictement protégée : le hérisson.
L’affaire, instruite depuis mai 2024, a débouché sur une condamnation après plusieurs mois d’enquête.
Selon les investigations menées par l’Office français de la biodiversité, plus de 400 spécimens avaient été illégalement capturés puis écoulés. Le système reposait notamment sur l’utilisation de chiens dressés pour localiser les animaux. Les investigations ont mis au jour un fonctionnement organisé et discret, avec des connexions communautaires (gens du voyage) où l’animal reste consommé malgré les interdictions.
Le prévenu, décrit comme peu coopératif par les défenseurs de la faune, écope de 175 heures de travail d’intérêt général. S’il ne s’y plie pas dans les délais, une peine de quatre mois de détention est prévue en substitution.
Par ailleurs, le 21 mai, le tribunal l’a condamné à indemniser l’association de protection animale constituée partie civile, à hauteur de 2 000 euros, répartis entre les frais de justice et le préjudice causé à l’environnement.