C’est une annonce qui a pris de court une grande partie des observateurs : New Delhi et Islamabad ont convenu, ce samedi 10 mai, d’un arrêt immédiat des hostilités, après plusieurs journées de tensions aiguës ayant fait craindre un embrasement régional.
La trêve, conclue dans la nuit grâce à une médiation américaine, a été saluée avec soulagement par de nombreuses capitales.
Le président américain Donald Trump a rapidement officialisé l’accord sur ses canaux numériques, évoquant une issue « complète et immédiate » à l’intensification des violences. Il a salué la retenue retrouvée des deux camps, tandis que le secrétaire d’État Marco Rubio a indiqué que cette entente ouvrait la voie à des discussions plus larges, sous supervision internationale.
Sur le plan diplomatique, la réaction a été unanime : dans les heures qui ont suivi l’annonce, plusieurs chancelleries ont exprimé leur satisfaction. Bruxelles, Londres, Riyad ou encore Dacca ont souligné l’importance de maintenir cette dynamique d’apaisement. Les institutions multilatérales, à commencer par l’ONU, ont aussi encouragé les deux pays à inscrire ce cessez-le-feu dans une stratégie de stabilisation durable.
Ce geste de désescalade intervient après une série d’échanges militaires d’une intensité rare, qui avaient vu les forces indiennes et pakistanaises s’affronter à proximité de la ligne de contrôle au Cachemire. Les violences, concentrées dans des zones frontalières disputées, ont causé la mort de plusieurs civils et provoqué des mouvements de panique parmi les populations locales.
À ce stade, les modalités de la trêve restent confidentielles, mais des discussions préliminaires seraient envisagées sur un terrain neutre dans les semaines à venir. L’enjeu : transformer cette pause militaire en véritable dialogue politique sur les différends persistants, en particulier celui du Cachemire, sujet de tensions récurrentes entre les deux voisins depuis 1947.