Un élu de Libourne fait l’objet d’une condamnation judiciaire qui jette une ombre sur son parcours politique. La décision a été rendue mardi 13 mai, sans grande médiatisation préalable.
C’est un événement survenu en décembre dernier qui vaut aujourd’hui à Gonzague Malherbe d’être rattrapé par la justice. L’élu, absent des débats municipaux depuis un long moment, s’était fait connaître par plusieurs engagements politiques passés dans le camp nationaliste.
En cause : une situation privée au cours de laquelle l’homme aurait tenté d’imposer un contact physique à une jeune femme. L’échange, d’abord présenté comme équivoque par l’intéressé, a été requalifié dans un cadre pénal.
L’épisode relance les tensions dans l’arène libournaise, d’autant que l’élu portait un discours fondé sur la morale et la rectitude. La mairie, par la voix de son premier magistrat, a réagi de façon sèche, sans s’étendre.
Le jugement est tombé mardi : huit mois de sursis et une interdiction temporaire d’exercer un mandat. L’intéressé peut encore contester cette décision.