À Libourne, le comportement d’un vigile de l’enseigne Leclerc a poussé une cliente à déposer plainte contre lui, le 13 juillet 2024.
Les faits se sont produits le jour précédent.
Une cliente fait ses courses en famille au Leclerc de Libourne, en utilisant la scannette. Mais oui, vous savez? Cet outil miraculeux qui permet de calculer le montant total à régler à la fin des courses. Cependant, la situation s’est envenimée.
Une fois en caisse, l’hôtesse aurait déclaré à la cliente qu’il faut faire une relecture.
La femme, son compagnon et leur jeune enfant sont ensuite escortés dans une pièce étroite, par un vigile fort peu sympathique.
L’agent de sécurité aurait informé que 2 articles n’ont pas été scannés, et déclarait qu’il s’agit d’une tentative de vol pour 2 produits, d’un montant total de 8 euros. La cliente s’excuse de sa maladresse, et conteste la tentative de vol. Mais au lieu d’être diplomate, le vigile devient virulant dans ses paroles, et enferme la famille.
Le temps commence à se faire long… La femme enceinte de 6 mois, son compagnon, et leur fils, sont toujours enfermés.
La cliente décide alors de prendre contact avec la gendarmerie.
Au bout d’une demi-heure, la petite famille aurait fini par être libérée de cette pièce étriquée, et sans intervention des forces de l’ordre.
En plus de la plainte déposée au lendemain des faits, la cliente a publié sa mésaventure sur un média social. Rapidement, d’autres utilisateurs également victimes et témoins des agissements du vigile mis en cause, se sont exprimés sans retenue pour dénoncer son comportement audieu.
Malheureusement, les publications de la cliente ont ensuite été retirées, certainement en raison des contestations de Leclerc, dans une tentative pour protéger leur image de marque, ou leur employé de sécurité.
Une plainte a donc été déposée par la cliente pour séquestration, ou détention arbitraire d’otage.
Mise à jour du 26 juillet 2024 à 19 h 30 :
Vendredi 26 juillet 2024, la direction du E.Leclerc de Libourne a pris contact avec le Bulletin Bordelais pour s’exprimer à propos des faits qui sont décrits ci-dessus.
Nous sommes dans l’attente d’une réponse officielle de leur part, afin de leur permettre de bénéficier du droit de réponse, que nous publierons de manière automatique.