Ce jour-là, Frédéric Birac n’avait rien fait d’inhabituel. Le maire de Bieujac intervenait simplement pour rappeler qu’un passage entre la salle polyvalente et le boulodrome était réservé aux piétons.
Un conducteur, visiblement agacé par l’interpellation, est sorti de ses gonds. En quelques secondes, le ton est monté, puis les coups sont partis.
L’agression a eu lieu le 25 mars, en pleine journée, devant témoins. Choqué, l’élu a alerté les forces de l’ordre. L’homme, déjà repéré localement, a été rapidement identifié puis interpellé par les gendarmes.
Frédéric Birac, comme nombre d’élus confrontés à une forme croissante d’agressivité, a reçu plusieurs marques de soutien dans les jours qui ont suivi. Il a tenu à rappeler que son rôle est aussi de garantir la sécurité et le respect des règles dans sa commune, et que cette mission ne devrait jamais conduire à subir des violences.
L’auteur des faits a été présenté en comparution immédiate vendredi 4 avril. Il a été reconnu coupable et condamné à 140 heures de travaux d’intérêt général.