Le mercure s’emballe à Bordeaux, transformant la ville en fournaise dès la mi-journée. Dans ce contexte, chacun tente de composer avec la chaleur, à sa manière.
Sur les chantiers rive droite, les ouvriers débutent à l’aube. Avancer le coup d’envoi de la journée devient une nécessité pour limiter l’exposition au pic thermique. Certains sites ferment même plus tôt, une façon d’éviter les heures les plus accablantes.
Pendant ce temps, les promeneurs se massent autour des points d’eau. Le célèbre Miroir d’eau à place de la Bourse devient un terrain de jeu improvisé, où enfants et visiteurs cherchent un peu de répit au cœur de l’étuve urbaine.
La municipalité, elle, planifie l’avenir. Un vaste programme de modernisation des bâtiments publics est lancé, avec pour objectif de renforcer leur capacité à supporter les épisodes climatiques extrêmes appelés à se multiplier.