Le cyclone Garance a durement frappé La Réunion vendredi 28 février 2025, provoquant d’importants dégâts et entraînant la mort d’au moins quatre personnes.
Avec des rafales atteignant 234 km/h et des pluies diluviennes, l’île se retrouve en grande partie paralysée.
Selon Météo-France, les rafales les plus violentes ont été enregistrées à Piton Sainte-Rose, sur la côte est de l’île. Le cyclone a touché terre en milieu de matinée près de Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, emportant toitures, poteaux électriques et arbres sur son passage. À Saint-Denis, la capitale, plusieurs quartiers ont été inondés après des pluies torrentielles.
Les autorités locales dénombrent 160 000 foyers privés d’électricité et 310 000 sans accès à l’eau potable. Face à l’ampleur des destructions, la préfecture a déclenché l’alerte violette, le niveau maximal, obligeant les habitants à rester confinés.
Le bilan humain s’alourdit au fil des heures. Une femme d’une cinquantaine d’années a été emportée par une crue soudaine à Saint-Denis, tandis qu’une autre a perdu la vie à Trois-Bassins à la suite d’un glissement de terrain. Deux autres décès ont été confirmés par la préfecture, et plusieurs blessés ont été pris en charge par les secours.
Près de 1 000 personnes ont été évacuées et relogées en urgence. Les forces de secours, appuyées par des renforts nationaux, ont débuté les opérations de dégagement des axes routiers dès la levée de l’alerte violette samedi matin.
Le président Emmanuel Macron a exprimé son soutien aux Réunionnais, assurant que « l’État est pleinement mobilisé » pour aider à la reconstruction. Une première aide d’urgence a été débloquée pour les sinistrés, tandis que des équipes spécialisées ont été envoyées pour rétablir l’électricité et l’accès à l’eau potable.
