Le projet de la ligne H du Bus express entre dans une phase concrète avec le lancement des travaux à Bordeaux et Floirac.
Cette nouvelle ligne, pensée pour fluidifier les déplacements entre la rive droite et le centre de Bordeaux, vise à offrir une alternative rapide et efficace aux usagers des transports en commun. Mais en attendant sa mise en service, les habitants et les automobilistes doivent se préparer à plusieurs mois de perturbations.
D’ici fin 2025, la ligne H du Bus express entrera en service sur un tracé de 21 kilomètres, reliant les deux rives de la Garonne à travers Bordeaux, Cenon, Floirac et Bègles. Avec 49 arrêts répartis le long de son itinéraire, elle assurera une desserte complète de la ceinture des boulevards, offrant aux usagers une nouvelle solution de transport rapide et efficace pour circuler au cœur de la métropole.
Conçue pour améliorer la desserte des quartiers en forte croissance, la ligne H du Bus express s’inscrit dans une volonté de renforcer les transports en commun face à la saturation du réseau routier. Son tracé prévoit de relier rapidement les communes de l’est bordelais au cœur de la métropole, en s’appuyant sur des voies réservées et un système de priorité aux feux.
Ce dispositif doit permettre d’assurer une fréquence élevée et des temps de parcours réduits, de quoi convaincre les automobilistes de laisser leur voiture au profit d’un mode de transport plus fluide. Pour Bordeaux Métropole, ce chantier est une étape majeure dans sa stratégie de développement des mobilités alternatives, à l’image du Réseau Express Métropolitain (REM) qui vise à mieux connecter tramways, bus et trains régionaux.
Des travaux aux répercussions immédiates
Si l’objectif final est ambitieux, le chantier, lui, s’annonce délicat. Les premières interventions concernent la voirie à Bordeaux et Floirac, avec des modifications temporaires de la circulation, des déviations et des réductions de voies. Des secteurs entiers vont être remodelés pour accueillir les aménagements nécessaires, et les riverains devront composer avec des nuisances inévitables : bruit, changements d’itinéraires, et parfois, ralentissements supplémentaires dans un réseau déjà mis à rude épreuve.
À ce stade, les autorités restent prudentes sur le calendrier précis des travaux et la date d’ouverture de la ligne H. Le défi est de taille : entre la gestion des contraintes techniques et les ajustements liés aux autres projets d’infrastructure en cours, les délais pourraient évoluer.
À terme, cette ligne promet un accès plus direct et plus fiable vers le centre-ville, réduisant la dépendance à la voiture et améliorant la qualité de vie de nombreux usagers quotidiens.

