À Bordeaux, la gauche la plus contestataire aborde les municipales de 2026 sans cap commun.
À un an du scrutin, les lignes ne convergent pas et la perspective d’une coalition s’éloigne, malgré les appels insistants à l’unité.
Depuis leur percée en 2020, les forces issues des mobilisations sociales peinent à se maintenir sur une trajectoire collective. Les tensions internes ont eu raison de l’élan initial : départs, brouilles, reclassements individuels. Les élus d’hier ne siègent plus ensemble, et certains, comme Myriam Eckert, se retrouvent isolés dans l’arène municipale.
Face à ce morcellement, La France insoumise tente de relancer la machine. Deux figures locales, Lucie Hémond et Nordine Raymond, sont chargées d’orchestrer la suite. Pas de liste annoncée à ce stade, mais une volonté affichée de poser les bases d’un projet pour 2026. Reste à savoir avec qui.