La Gironde connaît son premier cas de chikungunya transmis sur place. Un enfant de cinq ans, domicilié à Illats, a été diagnostiqué positif sans avoir quitté la région.
Le virus a donc été transmis localement, marquant un tournant préoccupant dans la surveillance épidémiologique en Nouvelle-Aquitaine.
Face à ce signal d’alerte, un plan d’action immédiat a été déclenché. Les autorités sanitaires vont déployer des équipes spécialisées sur plusieurs zones de la commune pour analyser les sites de prolifération du moustique-tigre. Ces interventions incluront des traitements insecticides ciblés et des actions de terrain au sein des quartiers fréquentés par l’enfant.
Une enquête épidémiologique complète a été lancée. Elle vise à recenser les lieux de vie récents de l’enfant, à croiser ces données avec d’éventuels cas importés et à retrouver le vecteur initial. L’objectif étant de comprendre la chaîne de transmission et identifier d’éventuelles infections passées inaperçues.
Aucune fermeture d’établissement n’est prévue pour l’instant. Des recommandations de prévention ont été transmises aux familles et personnels scolaires. L’enjeu désormais : enrayer toute circulation du virus en limitant l’exposition aux piqûres et en supprimant les zones de ponte. Ce premier cas autochtone rappelle que le moustique-tigre, parfaitement acclimaté, n’est plus un visiteur occasionnel.
