Sous un ciel d’été bordelais et un décor choisi pour marquer les esprits, Nathalie Delattre a donné le ton de sa campagne municipale. La ministre du Tourisme entre en lice pour la mairie de Bordeaux et, par extension, la présidence de la Métropole.
Devant plusieurs centaines de sympathisants réunis sur la rive gauche, l’élue radicale a exposé ses grandes lignes de bataille. Sécurité du quotidien, développement de l’habitat, soutien aux petits commerçants, réorganisation territoriale et mesures en faveur des familles : cinq axes sont posés comme socle de son programme. En tête, la promesse d’un plan musclé contre les incivilités, avec renfort de surveillance, outils numériques de signalement et dispositif anti-rodéos.
Ciblant la gestion actuelle de la ville sans détour, la candidate a accusé l’équipe sortante d’inaction sur les équipements publics. Tout en affirmant ne pas vouloir verser dans l’affrontement, elle a néanmoins dressé un constat critique de la mandature en cours, s’appuyant sur l’absence de nouveaux projets structurants selon elle.
Entourée de figures locales issues de la droite et du centre, Delattre cherche à bâtir un rassemblement large. Elle a d’ailleurs tendu la main à plusieurs personnalités déjà engagées dans la course. Une stratégie d’union qu’elle espère fédératrice, pour reprendre la capitale girondine dès 2026.