Les autorités peinent à faire la lumière sur une série de piqûres sauvages, signalés en marge de la Fête de la musique 2025. Plusieurs départements du Sud-Ouest sont concernés, avec un nombre notable de cas évoquant des piqûres inexpliquées.
En Gironde, dix procédures ont été ouvertes. Deux concernent un événement électro daté du 14 juin, les autres sont réparties entre ville et campagne. Si les plaintes sont prises au sérieux, les premiers éléments médicaux récoltés interrogent : la plupart des signalements ne présentent ni traces visibles, ni anomalies biologiques. Le parquet de Bordeaux collabore avec le corps médical pour adapter son traitement judiciaire à ces faits atypiques.
La Charente-Maritime n’est pas épargnée. À Saintes, une procédure est en cours pour suspicion d’injection malveillante, visant un mineur né en 2010. Aucun produit toxique n’a toutefois été identifié. Ailleurs, notamment à Royan ou sur l’île de Ré, des signalements ont été faits sans qu’aucune plainte ne soit déposée à ce jour.
La Charente enregistre à elle seule une douzaine de plaintes, notamment à Angoulême. En Dordogne, deux cas isolés ont été signalés à Bergerac. Partout, les autorités semblent confrontées à des situations floues, souvent sans agresseur identifié ni symptômes durables. La prudence reste de mise, dans un contexte où les faits sont difficiles à qualifier juridiquement.
