Une vaste opération de police a été déclenchée mardi 22 juillet en fin de journée dans plusieurs quartiers centraux de Bordeaux. Une trentaine de fonctionnaires, épaulés par une unité cynophile, ont investi les abords de la gare et les artères commerçantes du secteur pour cibler les trafics de rue.
L’intervention, planifiée sous l’autorité du parquet, s’est déroulée sur un périmètre étendu allant des abords de la porte de Bourgogne à la place de la Victoire. Appuyée par des drones et des patrouilles mobiles à vélo ou à moto, elle s’inscrivait dans une stratégie de pression ponctuelle sur les zones identifiées comme les plus sensibles en matière de délinquance urbaine.
Au fil des contrôles, les policiers ont multiplié les fouilles dans les ruelles, immeubles abandonnés et caches de fortune. Des sachets de cannabis ont été retrouvés dans un hall muré, tandis qu’un chien spécialisé a permis la découverte de résine dissimulée dans une corbeille publique. Les vérifications visaient aussi les livreurs en activité, dont certains ont été interpellés pour inspection.
Les quartiers visés connaissent depuis plusieurs mois une recrudescence de faits violents : agressions, altercations entre bandes ou trafics visibles. Si certaines zones semblent s’être stabilisées sous l’effet des actions répétées des forces de l’ordre, d’autres restent particulièrement surveillées, en raison de tensions persistantes et d’un ancrage territorial des réseaux. L’objectif de cette purge étant d’empêcher leur enracinement durable.