Un trentenaire a été condamné jeudi 30 octobre à dix-huit mois de prison ferme. Cette décision met un terme provisoire à une série d’affrontements personnels transformés en vendetta.
L’affaire trouve ses racines dans un vieux différend mêlant argent et rancunes. Après avoir été victime d’une agression d’une extrême violence au printemps dernier, l’homme s’est ensuite retourné contre les proches de ses agresseurs, multipliant les menaces. Ces derniers, déjà incarcérés dans une autre procédure, attendent encore leur propre jugement.
Devant le tribunal, la justice a rappelé que la vengeance n’a pas sa place dans l’ordre républicain. La représentante du parquet a insisté sur le passif judiciaire du prévenu – seize mentions au casier – et sur l’interdiction de port d’armes déjà prononcée en 2021. Les magistrats ont estimé qu’il avait franchi une limite claire en cherchant à se faire justice lui-même.
Le tribunal a donc ordonné son maintien en détention et assorti la peine de plusieurs interdictions : contact avec les victimes proscrit durant trois ans, présence à Barsac prohibée pendant deux ans, et bannissement des armes pour dix ans.
