Suite à une décision de justice dont le verdict est tombé le jeudi 1ᵉʳ août 2024, la préfecture de Gironde n’a plus d’autres choix que de lever le refus d’obtention de titre de séjour pour la personne d’Abdourahman Ridouane.
Les choses ne sont pas simples. Visé par un blocus administratif, et même une fermeture temporaire en 2022, suite notamment à des propos tenus sur les médias sociaux, le président de la mosquée de Pessac a fini par obtenir un soulagement.
La préfecture de Gironde qui jusqu’à présent lui refusait la délivrance d’un titre de séjour d’une durée de dix ans, obligeait Abdourahman Ridouane à se cantonner à des demandes de récépissés trimestriels.
Dorénavant, la préfecture devrait accepter la demande de mise en conformité du requérant, et lui verser le remboursement des frais de justice de 1200 euros, sur ordonnance du tribunal administratif de Bordeaux.
En sus de la menace d’expulsion qui pesait sur l’imam de la mosquée de Pessac depuis sa prise de position concernant le conflit israélo-palestinien, les murs de sa paroisse avaient également été vandalisés par des tags fascistes, signés par le groupuscule d’extrême droite Action directe identitaire.