Abdourahmane Ridouane blanchi des accusations d’apologie du terrorisme

Ce mardi 21 octobre, la cour d’appel de Paris a mis fin à un long feuilleton judiciaire : Abdourahmane Ridouane, président de la mosquée Al-Farouk à Pessac, est définitivement blanchi des accusations d’apologie du terrorisme.

La justice a considéré que le message qu’il avait publié à l’été 2024 en hommage à un responsable du Hamas tué à Téhéran ne dépassait pas les limites de la liberté d’expression. Aucun élément ne prouvait, selon les magistrats, qu’il s’agissait d’un soutien à la violence ni d’une approbation des attaques du 7 octobre 2023.

Cette décision infirme la condamnation prononcée en première instance à Meaux, où Ridouane avait écopé de quatre mois de prison avec sursis et d’une interdiction temporaire du territoire. La cour d’appel a jugé que ses propos relevaient d’une prise de position politique et non d’une incitation ou d’une glorification du terrorisme.

Sur le plan administratif, le dossier n’est toutefois pas clos. Une procédure d’expulsion, engagée au printemps 2024 par le ministère de l’Intérieur sur la base d’autres publications, reste en cours. L’intéressé entend désormais s’appuyer sur cette décision judiciaire pour en obtenir l’annulation devant la juridiction administrative.

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