Un homme de 27 ans, recherché dans une affaire de viol sous la menace d’une arme, a été arrêté le lundi 10 février 2025 par la brigade anticriminalité de Bordeaux. Son interpellation met fin à plusieurs semaines d’enquête menées par les forces de l’ordre pour remonter jusqu’à lui.
Après 48 heures de garde à vue, il a été présenté devant un magistrat le 12 février et placé en détention provisoire en attendant d’être jugé.
Les faits remontent à la fin décembre 2024. Ce soir-là, une femme d’une trentaine d’années quitte la clinique Bordeaux Nord et monte dans une rame de tramway pour rentrer chez elle. Alors que le trajet suit son cours, un homme qu’elle ne connaît pas s’approche. Dans un geste brutal et inattendu, il sort un couteau et lui ordonne de descendre à la prochaine station.
Tétanisée par la peur, elle obéit. Une fois sur le quai, l’homme la contraint à le suivre jusqu’à un endroit plus isolé, où il la viole avant de prendre la fuite. En état de choc, la victime met du temps à réagir, mais parvient finalement à prévenir les secours et à déposer plainte.
Une enquête méticuleuse pour identifier l’agresseur
Dès le signalement des faits, les enquêteurs de la division de la criminalité territoriale se lancent dans une course contre la montre pour retrouver le suspect. Ils passent au crible les enregistrements des caméras de vidéosurveillance, recoupent des témoignages et exploitent des indices matériels laissés sur place.
Les investigations permettent d’isoler un profil cohérent, qui finit par correspondre à un individu déjà connu des services de police pour des faits de violence. Une fois son identité confirmée, une opération discrète est mise en place pour procéder à son arrestation.
Le 10 février au matin, une équipe de la brigade anticriminalité le repère et intervient. Il est immédiatement interpellé, puis placé en garde à vue. Pendant son audition, il reste évasif sur les faits, mais des éléments accablants s’accumulent contre lui.
Après deux jours d’interrogatoire, l’homme est présenté au parquet de Bordeaux. Face à la gravité des accusations, le juge décide de le placer en détention provisoire pour éviter tout risque de fuite ou de récidive.
Le suspect, qui bénéficie de la présomption d’innocence, sera jugé devant la cour d’assises de la Gironde dans les mois à venir. Son procès devrait être marqué par des témoignages clés, notamment ceux des enquêteurs et des experts médico-légaux qui ont contribué à son identification.
