Le marché de l’occasion reste un terrain propice aux arnaques. Parmi elles, une escroquerie persistante continue de piéger de nombreux vendeurs : celle liée au faux chèque certifié.
Utilisé comme moyen de paiement lors de transactions automobiles, le chèque de banque inspire à tort un sentiment de sécurité. Pourtant, de nombreux escrocs parviennent à en produire des copies quasi indétectables. Le piège se referme une fois le véhicule cédé : l’argent n’existe pas, et la voiture a déjà disparu. Ce type de fraude est particulièrement redoutable car il mise sur la confiance que suscite ce support supposé “garanti” par les établissements bancaires.
Face à cette faille, certains modes de paiement offrent un bien meilleur niveau de sûreté. Le virement immédiat, disponible dans la plupart des banques françaises, permet de transférer les fonds en temps réel, sans délai d’encaissement ni risque de falsification. Le vendeur reçoit l’argent sur son compte en quelques secondes, avant même la remise des clés. Ce mécanisme réduit considérablement le risque de manipulation ou d’usurpation.
Pour les acheteurs comme pour les vendeurs, la vigilance reste de mise. Il est recommandé de privilégier les transactions en journée, en semaine, avec confirmation visuelle du crédit sur le compte. L’ère des faux documents papier semble révolue pour ceux qui adoptent des pratiques de paiement modernes, plus transparentes et sécurisées.
