Philippe Lebon a été condamné ce mardi 20 mai, à quinze années de prison par la cour d’assises d’appel de la Dordogne. Cette décision intervient après un second procès en appel, organisé à Périgueux, à l’issue d’une semaine d’audience dense.
Âgé de 46 ans, l’homme, qui exerçait comme photographe et se présentait comme masseur, répondait de multiples faits d’agressions sexuelles et de viols. Dix-sept jeunes femmes, recrutées sous couvert de séances de coaching liées au mannequinat, l’accusaient d’avoir profité de leur confiance pour imposer des actes à caractère sexuel.
Le ministère public a défendu l’existence d’un procédé structuré, mettant en lumière une emprise progressive sur les victimes, alimentée par des pressions psychologiques et contractuelles. La stratégie d’une défense évoquant des maladresses ou une absence d’intention sexuelle n’a pas convaincu les jurés.
Déjà rejugé une première fois il y a trois ans, avant que la plus haute juridiction annule cette décision, Philippe Lebon peut encore tenter un ultime recours en se tournant, dans un délai de cinq jours, vers la Cour de cassation