Bara : la street food camerounaise trouve sa place à Bordeaux
Crédit : Bara

À deux pas de la Victoire, un nouveau restaurant attire l’attention avec ses effluves de friture et d’épices.

La Reine des Reynettes

Bara apporte un classique de la street food camerounaise dans le paysage bordelais avec son plat signature, le Baraboo : des beignets de farine de blé accompagnés de haricots mijotés aux oignons et poivrons confits. Bara, c’est le projet de James Yinda-Nyoth, un trentenaire qui a voulu ramener un classique de la street food camerounaise dans le paysage bordelais.

Avant de devenir un restaurant, ces recettes étaient préparées et vendues sur les marchés du Lot-et-Garonne. L’idée de les proposer dans un cadre fixe est née de la volonté de pérenniser un savoir-faire familial. Passer d’un stand de marché à un établissement de restauration a nécessité plusieurs mois d’adaptation, notamment pour ajuster les recettes et trouver un mode de production compatible avec un service rapide et régulier.

Un plat emblématique, mais peu connu en France

Le Baraboo, omniprésent au Cameroun, reste méconnu en France malgré une communauté camerounaise bien implantée. L’ouverture de Bara comble ce manque en mettant à l’honneur ce plat emblématique. La recette traditionnelle, végétarienne, est déclinée en plusieurs versions, avec du bœuf effiloché ou du poulet, afin de répondre aux différentes attentes des clients.

Les beignets, élément central de la carte, sont également proposés en version sucrée ou salée. Leur texture, à la fois croustillante et moelleuse, en fait un produit versatile qui s’adapte à différentes associations de saveurs.

Un concept qui ambitionne de se développer

Bara vient tout juste d’ouvrir ses portes, mais l’objectif est clair : s’imposer comme une référence de la street food africaine à Bordeaux, et potentiellement au-delà. Avec une offre encore peu répandue sur le marché français et une demande croissante pour des cuisines du monde adaptées au format urbain, le restaurant pourrait servir de tremplin à un développement plus large.

En attendant, le service bat son plein et les assiettes s’enchaînent en cuisine. Les premières réactions sont encourageantes et confirment l’intérêt pour cette cuisine encore sous-représentée dans la restauration bordelaise.

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