L’abattoir de Bazas est à l’arrêt depuis plusieurs semaines. Une panne technique sur son système de froid s’ajoute à une situation financière déjà fragile. Les producteurs locaux se retrouvent face à un vide logistique qui menace leur activité. La décision finale sur l’avenir de l’outil doit être rendue début octobre.
L’incapacité à maintenir les installations frigorifiques a conduit à la suspension des opérations de traitement, entraînant l’interruption complète des activités de l’abattoir de Bazas. Les coûts de remise en état dépassent les moyens disponibles de l’entreprise, aggravant la vulnérabilité économique. Les salariés sont temporairement mis en congé en attendant les décisions judiciaires.
La fermeture affecte surtout les éleveurs de petite taille, pour qui se tourner vers d’autres centres de traitement implique de longs déplacements et des contraintes logistiques importantes. Les exploitants bovins disposent de solutions alternatives, mais la perte de proximité reste un problème pour la filière locale.
La gestion de la structure reste sous contrôle d’un organisme public, qui maintient la possibilité d’une reprise. Les autorités locales examinent actuellement les options pour relancer l’activité. Une audience judiciaire début octobre devrait déterminer si l’établissement pourra poursuivre ses opérations ou s’il devra être liquidé.
