Les petites communes sont souvent touchées par un phénomène de déserts médicaux. Mais celui de déserts socioculturels, crée également un manque à prendre en considération.
Il était une fois dans le Centre-Ouest de la France, une commune dénommée Béruges (dans la Vienne, Nouvelle-Aquitaine).
Pour éviter de sombrer dans l’oubli et l’ennuie, des habitants ont décidé de s’unir pour monter un bar éphémère « Sal’O’Bars ». Cette asso de bénévoles est présidée par Benoît Clavier.
Dans les faits, c’est une initiative superbe et qui a même été saluée par l’équipe municipale (elle a décidé de mettre près de 800 000 euros sur la table pour l’ouverture prochaine d’un bistrot).
Maintenir un lien socioculturel est un comportement propre à l’être humain. Et que ce soit en milieu urbain ou rural, il est important que les gens puissent bénéficier d’un espace pour lâcher prise, entretenir des affinités, ou simplement se divertir.
À Béruges, « Sal’O’Bars » permet de raviver les sourires.
Alors en attendant que la Mairie passe à la caisse pour l’ouverture d’un nouveau bistrot (les cafés du village ont tous fermé depuis des années), les Bérugeoises et Bérugeois peuvent compter sur les Sal’O’Bars pour animer leurs soirées, mais aussi d’autres moments entre proches, voisins ou amis.
