Mardi 6 août 2024 un quarantenaire (sans domicile fixe depuis 2022 et déjà bien connu de la justice) a été jugé au tribunal correctionnel de Bordeaux, pour exhibition et agressions sexuelles.
Les faits remontent au 9 mai 2024. L’individu s’était mis à importuner une femme qui sortait d’un tramway, jusqu’à ce qu’elle rejoigne son lieu de travail (le McDonald’s de l’avenue Thiers, La Bastide). Le mis en cause serait même parvenu à lui tripoter les seins, avant d’exhiber son membre viril au-delà de la baie vitrée du restaurant.
Par ailleurs, le prévenu a également été cité pour d’autres faits qui se sont produits un peu plus tôt dans la même journée, au niveau du quartier Saint-Pierre.
L’exhibitionniste est accusé d’être entré dans un logement en rez-de-chaussée, avant d’avoir été mis en fuite par son occupante et le voisinage venu en renfort. Mais comme pour faire un ultime pied de nez, l’homme aurait volé un baiser puis tripoté la poitrine de la femme avant de prendre la poudre d’escampette.
Ayant quitté le milieu carcéral en 2022 après-avoir mis le feu à son logement, cet individu en grande précarité démontre des pathologies mentales.
Ce mardi, le tribunal l’a déclaré “irresponsable pénalement “, et condamné à être admis dans un établissement de soins psychiatriques contre son gré.
À cela, s’ajoute le versement d’un montant de 1800 euros, en guise de compensation pour l’une de ses victimes.