Près de cinq dizaines de personnes issues de la communauté ukrainienne se sont rassemblées à Bordeaux pour faire le décompte du 1000e jour de la guerre qui oppose leur peuple à la Russie.
Ce mardi 19 novembre 2024, malgré la pluie qui martelait les toiles de parapluies, des personnes se sont timidement rassemblées sur la place de la Victoire à Bordeaux pour commémorer ce triste jour où le destin de leur pays a basculé dans l’horreur.
Comme dans un ultime geste de soutien, les flammes des bougies disposées sur les pavés ont défié les gouttes pour rester allumer un moment.
Dans d’autres villes européennes, des ressortissants ukrainiens ont démontré le même élan de solidarité.

Parmi les individus présents à Bordeaux, il y avait des membres des associations Maisons ukrainiennes et Ukraine amitié.
L’entraide en Gironde a permis de mettre à l’abri plusieurs réfugiés ukrainiens en facilitant leur intégration et leur prise de poste dans certaines entreprises locales, bien que d’autres problématiques persistent pour certains Ukrainiens qui n’ont pu se joindre à l’événement, en raison de leur éloignement géographique.

Récemment, le gouvernement américain Biden a autorisé l’armée ukrainienne à faire usage d’armes offensives de longue portée (300 km), ce qui jusqu’à présent était interdit par les USA.
De fait, les troupes de Volodymyr Zelenskyy peuvent désormais détruire plus facilement des positions stratégiques basées au-delà des frontières russes.
Cet affront a bien évidemment mal été perçu par le président Vladimir Poutine qui a répondu en menaçant d’avoir recours à l’arme nucléaire, et en indiquant que cette belligérance américaine sous couvert de l’OTAN aurait de graves conséquences.
L’arrivée récente de troupes nord-coréenne venues en renfort dans les rangs de l’armée russe, est un nouvel indicateur dans la dégénérescence du conflit, et l’hiver qui frappe aux portes est en passe de faire de nouvelles victimes collatérales.
Ce sont là des nouvelles qui viennent peser davantage sur le cœur des réfugiés ukrainiens, et participent à escalader un risque de guerre plus généralisé sur le sol européen.