Depuis quelques temps un débat endiablé a pris place à Bordeaux, et il concerne l’insécurité grandissante en ville.
Longtemps popularisée pour sa vie étudiante et sa proximité avec la côte, Bordeaux voit ses rues gangrénées par la délinquance.
Tandis que les politiques se tirent dans les pattes, le maire EELV Pierre Hurmic contredit son homologue Nicolas Florian, et assure que la ville se porte bien, comparait à beaucoup d’autres.
Nicolas Florian propose de doter les policiers municipaux d’armes létales, alors que Pierre Hurmic n’en voit pas la nécessité, et rappel que le modèle américain ne correspond pas au modèle français. Ce qui quand on y regarde de plus près donne largement raison au maire des bordelais. D’ailleurs faire un tel parallèle est assez risqué.
Aux USA, il suffit d’être né sur le sol américain pour être autorisé à porter une arme. C’est un droit constitutionnel explicité dans le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis. Mais ce que les européens qui n’ont jamais voyagé là-bas ne savent pas, c’est qu’en Amérique, lorsque vous contactez la police, parfois ils peuvent mettre un très long moment avant d’arriver jusqu’à vous. D’où la nécessité de permettre aux natifs de se protéger par leurs propres moyens, le temps que les autorités soient enfin sur place.
Dans un pays où tout est en XXL, que ce soit la taille des véhicules, votre coca chez Mcdonalds ou encore les longues allées impossibles de remonter à pied, des policiers municipaux dépourvus d’armes létales seraient contre-productifs, ce qui est loin d’être le cas en France, et dans le cas présent, à Bordeaux.
Forcément, on se doute que les migrations de parisiens venus gonfler la population bordelaise y sont peut-être pour quelque chose dans l’augmentation de la délinquance. Cependant, il faut prendre cette information avec des pincettes car les parisiens ont bon dos, mais ils ne sont pas les seuls à avoir choisi Bordeaux comme nouvel eldorado.