À quelques mois du prochain scrutin municipal, l’actuel maire de Bordeaux soigne son image et fait le point sur son action. Officiellement silencieux sur ses intentions, il donne pourtant tous les signes d’un homme en campagne.
Affichant une détermination intacte après cinq années aux commandes, Pierre Hurmic défend une vision assumée de la transformation urbaine. Végétalisation massive, mise en avant des mobilités douces, soutien accru au tissu associatif : le maire revendique des résultats tangibles, chiffres à l’appui, pour contrer les critiques d’inaction ou de lenteur. Il évoque notamment des efforts significatifs sur la qualité de l’air, le logement social ou encore la modernisation des équipements publics.
S’il refuse pour l’instant d’officialiser sa candidature à sa propre succession, il occupe déjà le terrain médiatique en mettant en avant les évolutions positives enregistrées depuis 2020. La fréquentation touristique, les coopérations internationales et l’attractivité de Bordeaux sont utilisées comme arguments de poids pour répondre aux voix critiques issues de l’opposition.
Certaines mesures restent toutefois inabouties, comme le label environnemental municipal ou le renforcement des effectifs de police, encore en phase de recrutement. Ces annonces, bien que non finalisées, participent à une stratégie de communication rodée, où le maire cherche à installer l’idée d’une dynamique à poursuivre. Le bilan, abondamment chiffré et mis en récit, semble moins répondre aux interrogations du moment qu’ouvrir discrètement un second chapitre.
