Crédit : mairie de Bordeaux

Communiqué du Département de la Gironde

 Au lendemain de la 4ème édition de la Nuit de la solidarité, la Ville de Bordeaux dévoile les premiers résultats.

Hier soir, des équipes ont sillonné tous les quartiers de la ville, divisée pour l’occasion en 97 secteurs, tout comme des équipes spécifiques dans les transports publics, porte de Bourgogne, place des Quinconces, gare Saint-Jean, autour du Lac, quai de la Souys, dans les parkings, lors des distributions alimentaires…

400 bénévoles, 180 agents de la Ville, du CCAS et de la Métropole, 80 agents des services de l’Etat et de nombreux partenaires se sont mobilisés une partie de la nuit et ont permis le bon déroulement de cette opération d’envergure.

Le sans-abrisme touche tous les publics : femmes, enfants, hommes, de tous âges, personnes seules, couples, familles. La Nuit de la solidarité est un événement indispensable pour renseigner cette situation de manière précise et individualisée. Son objectif premier est d’aller à la rencontre des personnes sans-abri, de les dénombrer afin de mieux connaître leurs besoins et leurs attentes.

392 d’entre elles ont été recensées par les équipes qui ont sillonné les rues à pied dans la ville et les campements.

A ce chiffre, s’ajoutent 245 personnes en bidonvilles. Ces données fluctuent chaque année en raison notamment des expulsions réalisées et des mouvements de populations observés dans la métropole. 124 personnes en squat ont également été dénombrées.

Les personnes vivant en bidonville et en squats n’ont pas été rencontrées lors de la Nuit de la Solidarité mais recensées sur la plateforme de résorption des squats et bidonvilles de la Délégation interministérielle de l’hébergement et de l’accès au logement (DIHAL).

« Nos efforts conjugués peuvent porter leurs fruits »

« Si nous constatons une diminution du nombre des personnes recensées, la situation demeure préoccupante. Nos efforts conjugués peuvent porter leurs fruits, nous le voyons. Il nous faut les poursuivre et les amplifier. La Ville de Bordeaux sera aux côtés de la Préfecture, du Département et des associations pour continuer à ouvrir de nouvelles places d’hébergement et mener des expérimentations adaptées aux besoins des plus vulnérables », insiste Pierre Hurmic, maire de Bordeaux.

 

Le nombre de places d’hébergement soutenues financièrement par l’État augmente en Gironde : + 200 places en janvier 2025 par rapport à janvier 2024 soit 2252 places (dont 100 places hiver et 100 places supplémentaires liées à la période de froid récente) ce qui représente un effort sans précédent. Une partie de ces places supplémentaires est ponctuelle pour renforcer l’offre en période de froid. Ces solutions permettent de soulager temporairement les publics accueillis mais sont insuffisantes pour permettre l’accès à un parcours d’insertion durable.

« La Ville appelle de ses vœux que le Gouvernement accorde à la Préfecture de la Gironde des moyens complémentaires pour permettre la sortie d’une gestion de l’urgence et privilégier l’accompagnement d’insertion. Cette réalité nous concerne toutes et tous. Elle nous frappe dans notre humanité. Ces constats nous engagent. A Bordeaux, nous continuerons à agir, au-delà des compétences de la Ville lorsque cela est nécessaire. »

Plusieurs actions menées en 2024 par la Ville

  • Doublement du financement du nombre de nuitées hôtelières pour la mise à l’abri en urgence
  • Mise à disposition de patrimoine municipal auprès d’associations pour l’hébergement de familles
  • Ouverture de 16 places d’hébergement pour femmes avec ou sans enfants, à la rue ou en risque de rupture d’hébergement
  • Ouverture de 15 places d’hébergement pour l’accueil de personnes isolées ou en couple vivant en campement
  • Aménagement d’un espace adapté pour faciliter l’accès aux douches, place de la République.

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