Jean-Christophe Colombo, chauffeur de bus bordelais, est au cœur d’un nouveau bras de fer judiciaire. Après une sanction interne tombée cet été, il prépare une double riposte : une action prud’homale et une plainte pénale. L’affaire trouve son origine dans une altercation violente survenue au printemps.
La direction du réseau de transport urbain reproche à Jean-Christophe Colombo d’avoir quitté son véhicule en pleine mission et d’avoir agi sans prévenir les équipes chargées de la sécurité. Keolis rappelle que le protocole interdit toute intervention physique et impose d’alerter immédiatement le poste central. Faute de respecter ces consignes, l’agent a écopé d’une suspension disciplinaire de deux semaines, évitant de peu un licenciement.
Le salarié, ancien conducteur expérimenté, conteste fermement cette décision et estime avoir été mis en cause de façon injuste alors qu’il était lui-même victime d’agression. Il met en avant les répercussions psychologiques de l’épisode et l’impact professionnel d’une telle sanction.
Le syndicat auquel il appartient s’est publiquement rangé derrière lui, dénonçant une mesure disproportionnée et annonçant un appui juridique. De son côté, l’opérateur de transports insiste sur l’importance du respect des règles de sûreté, tant pour le personnel que pour les voyageurs.
Le dossier devrait désormais trouver son prolongement devant le conseil de prud’hommes, tandis que la plainte annoncée au pénal pourrait ouvrir un second front judiciaire.


Bosser chez Kéolis ça donne pas du tout envie. au lieu de protéger leurs employés ils les envoient sur le banc de touche. honte à vous!!!
C’est complètement con, tu te fais frapper par un client et on te demande de tendre l’autre joue jusqu’à ce que la sécu arrive. Et si tu meurs entre temps? Pas facile d’être chauffeur chez Kéolis