Chantal Goya : Le prêt du Crédit municipal de Bordeaux tourne au fiasco judiciaire
©Chantal Goya

Un jugement rendu le 19 août a tranché en faveur du Crédit municipal de Bordeaux : Chantal Goya et Jean-Jacques Debout doivent s’acquitter d’une dette colossale. La décision est assortie d’une exécution immédiate, même si les intéressés ont engagé une procédure d’appel. Le réexamen n’empêche donc pas le remboursement exigé.

L’emprunt en question remonte à 2018. Il avait été contracté pour régler des arriérés fiscaux, avec pour seule garantie les droits d’auteur du compositeur. À cette époque, les finances du couple étaient déjà très dégradées, mais l’établissement bordelais avait multiplié ce type d’opérations à risques, accordant des sommes de plusieurs millions contre des biens ou créances difficiles à valoriser.

Ces choix se sont révélés désastreux. La Cour des comptes et la justice ont pointé un manque criant de contrôle des dossiers. Dans celui-ci, seuls quelques justificatifs de revenus avaient été réclamés, sans examen complet de la situation patrimoniale. Le tribunal a relevé cette négligence mais n’a consenti qu’une réduction marginale : un peu plus de 74 000 euros d’intérêts annulés. Le reste de la créance demeure exigible dans son intégralité.

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