Le Crous de Bordeaux traverse une zone de turbulences. Après plusieurs mois de crispations, la gestion de son directeur et la réaction des instances nationales sont désormais au centre d’une vive polémique.
Fin juillet, le ministère a suspendu le directeur, accusé de comportements graves. Une décision tardive, selon les organisations étudiantes, qui rappellent que le responsable avait conservé la tête de l’établissement depuis février, date des premiers signalements.
Pour l’UNEF, ce maintien en poste a provoqué un climat délétère au sein du Crous. L’organisation pointe des pressions sur certains personnels et met en avant le départ d’un chef de service début septembre, perçu comme une sanction indirecte pour son refus de se plier à la ligne hiérarchique.
De son côté, le Cnous dément toute mesure punitive. L’organisme explique que la fin de contrat de ce cadre correspond aux règles habituelles de la fonction publique et annonce un plan renforcé contre les violences sexistes et sexuelles, avec de nouvelles procédures de signalement en dehors de la chaîne hiérarchique.