À un an des élections municipales prévues en mars 2026, la succession du maire actuel de Mérignac, Alain Anziani, suscite des discussions au sein de la majorité municipale.
Deux personnalités se distinguent comme potentiels successeurs : la députée Marie Récalde et le premier adjoint Thierry Trijoulet. Parallèlement, la question de maintenir ou non l’alliance avec les écologistes est au cœur des débats politiques locaux.
Marie Récalde, députée de la circonscription, est une figure influente de la majorité municipale. Son expérience parlementaire et sa connaissance des dossiers locaux font d’elle une candidate crédible pour la mairie de Mérignac.
Thierry Trijoulet, premier adjoint au maire, est délégué à l’urbanisme, aux grands projets urbains, à l’habitat, au développement économique et à l’emploi. Son implication dans les dossiers structurants de la ville et sa proximité avec les acteurs économiques locaux renforcent sa position en tant que prétendant sérieux à la succession d’Alain Anziani.
L’enjeu de l’alliance avec les écologistes
Lors des précédentes élections municipales, la majorité municipale avait conclu un accord avec les écologistes, favorisant une gouvernance partagée. À l’approche du scrutin de 2026, la question de renouveler ou non cette alliance se pose. Les discussions portent sur la compatibilité des programmes, notamment en matière de transition écologique, d’urbanisme et de mobilité.
Mérignac, deuxième commune de la métropole bordelaise avec plus de 70 000 habitants, est un bastion historique de la gauche. La ville a connu une croissance démographique et économique significative ces dernières années, avec le développement de zones d’activités et l’implantation de nombreuses entreprises. Les enjeux pour la prochaine mandature incluent la gestion de cette croissance, la transition écologique, le développement des infrastructures et la préservation du cadre de vie des habitants.
À un an des élections, les tractations politiques s’intensifient. Les candidats potentiels affinent leurs programmes et cherchent à rallier les différents courants de la majorité municipale. La décision de maintenir ou non l’alliance avec les écologistes pourrait influencer significativement la composition des listes et les stratégies de campagne.