Une quinzaine de personnes se sont réunies devant le consulat des États-Unis, quai des Chartrons à Bordeaux, pour exprimer leur opposition à une fermeture éventuelle. Parmi eux, des membres du Parti démocrate et des associations d’Américains vivant dans la région.
Vendredi 7 mars 2025, sous une météo maussade, les manifestants ont dénoncé la décision du gouvernement américain qui prévoit de réduire sa présence diplomatique en France.
L’administration Trump envisage en effet de fermer plusieurs consulats, dont ceux de Bordeaux, Lyon, Rennes et Strasbourg, dans le cadre d’une réorganisation budgétaire du Département d’État. Cette annonce a provoqué une onde de choc chez les expatriés américains, inquiets de voir disparaître un point d’appui essentiel pour leurs démarches administratives et leur représentation locale.
Bordeaux abrite le plus ancien consulat des États-Unis au monde, ouvert en 1790, un symbole fort des relations diplomatiques entre les deux pays. Sa fermeture marquerait une rupture dans une histoire vieille de plus de deux siècles.
Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, s’est joint aux voix contestataires en appelant Washington à reconsidérer cette décision. Il souligne l’importance du consulat, non seulement pour les citoyens américains vivant en Nouvelle-Aquitaine, mais aussi pour les échanges économiques et culturels entre la région et les États-Unis.
Si aucune décision officielle n’a encore été prise, la pression monte. Les manifestants espèrent que cette mobilisation et le soutien des élus pourront infléchir la politique américaine et sauver cette institution historique.