Gironde : vaste contrôle des transports scolaires, deux conducteurs positifs aux stupéfiants

Durant cinq jours, du 3 au 7 février, la Gironde a été le théâtre d’une opération d’ampleur visant à sécuriser les transports scolaires.

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Près de 500 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour inspecter 677 autocars et contrôler leurs chauffeurs. Si la majorité des vérifications n’a révélé aucune anomalie, deux conducteurs ont été dépistés positifs aux stupéfiants, suscitant des inquiétudes quant aux risques liés à la consommation de drogues au volant.

Ces contrôles renforcés interviennent dans un contexte de préoccupation nationale. Le 30 janvier dernier, en Eure-et-Loir, un accident de car scolaire a fait plusieurs blessés. L’enquête a révélé que le conducteur avait consommé du cannabis avant de prendre la route. Face à cette situation alarmante, le gouvernement a lancé une série de vérifications à travers tout le pays.

En Gironde, 617 chauffeurs ont été soumis à un test d’alcoolémie, et aucun n’a été contrôlé positif. En revanche, sur 605 tests de stupéfiants, deux se sont révélés positifs. Ces conducteurs ont été immédiatement placés en garde à vue, puis convoqués en justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Une campagne nationale, des résultats préoccupants

À l’échelle nationale, les chiffres sont encore plus marquants. Entre le 3 et le 5 février, près de 9 000 dépistages ont été effectués, mettant en évidence 49 cas positifs parmi les chauffeurs de transports scolaires :

  • 44 aux stupéfiants,
  • 5 à l’alcool.

Ces résultats viennent rappeler un fait inquiétant, la conduite sous influence est l’une des principales causes d’accidents mortels en France. Selon les données du ministère de l’Intérieur, les stupéfiants sont impliqués dans près d’un accident mortel sur cinq, et l’alcool dans un sur quatre.

Une politique de tolérance zéro face au danger

Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé la fermeté des autorités face aux comportements à risque.

« Aucun compromis ne sera toléré lorsqu’il s’agit de la sécurité des enfants », a-t-il insisté, rappelant que ces contrôles seront poursuivis et renforcés dans les semaines à venir.

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