La journée du 18 mars 2025 restera comme un tournant pour les Girondins de Bordeaux.
Tandis que la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) publiait ses conclusions financières sur la saison 2023-2024, révélant un déficit de 55,4 millions d’euros, le club bordelais se présentait devant le tribunal de commerce pour défendre son plan de continuation.
Les chiffres dévoilés par la DNCG confirment ce que beaucoup redoutaient : la situation économique du club est critique. Avec plus de 55 millions d’euros de pertes, les Girondins figurent parmi les clubs les plus fragilisés du football français, à peine devancés par le Paris Saint-Germain, dont le déficit atteint 60 millions d’euros.
Depuis plusieurs saisons, les finances du club au scapulaire sont sous tension. Une descente en Ligue 2, des revenus en baisse et une gestion qui suscite des interrogations ont contribué à creuser un gouffre financier inquiétant. Pour éviter une catastrophe, l’état-major du club mise désormais sur un plan de redressement ambitieux.
En parallèle de ces révélations financières, les dirigeants bordelais ont défendu leur plan de continuation devant le tribunal de commerce de Bordeaux. L’objectif : convaincre les magistrats qu’un redressement est encore possible et éviter une liquidation judiciaire qui signerait la disparition du club professionnel.
Ce plan, porté par Gérard Lopez, pourrait inclure l’entrée d’un nouvel investisseur prêt à reprendre une partie du projet et injecter des fonds frais. Plusieurs pistes sont évoquées, mais pour l’heure, aucune confirmation officielle n’a été donnée.
