Territoires de Progrès (TDP), le parti fondé en 2020 pour incarner l’aile gauche de la majorité présidentielle, entame un nouveau chapitre en Gironde.
Jean-Pierre Labarthe, ancien élu municipal et départemental, vient d’en prendre la tête avec une ambition claire : donner à cette formation politique « visibilité et autonomie » vis-à-vis de Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron.
Un parcours ancré à gauche
Issu du Parti socialiste et ancien syndicaliste à la CFDT, Jean-Pierre Labarthe n’est pas un inconnu du paysage politique local. Il a été élu municipal et conseiller départemental avant de rejoindre La République en Marche, puis Territoires de Progrès en 2022, séduit par l’idée d’une force social-démocrate réformiste au sein de la majorité présidentielle.

Territoires de Progrès, un parti en quête de repères
Depuis sa création en février 2020 sous l’impulsion de Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt, Territoires de Progrès peine à s’imposer comme une entité indépendante. Longtemps perçu comme un simple courant au sein de la macronie, le parti a été secoué par des départs en 2022, lorsqu’une quinzaine de cadres ont refusé la fusion avec Renaissance et préféré rejoindre la Fédération progressiste.
Jean-Pierre Labarthe entend désormais tourner la page et renforcer l’ancrage territorial de TDP en Gironde.
« Nous devons être une force politique audible, qui défend des valeurs progressistes et sociales, sans être noyée dans la majorité présidentielle ».
Pour concrétiser cette ambition, le nouveau délégué départemental prévoit une série d’initiatives : réunions publiques, développement des réseaux militants et alliances avec d’autres sensibilités de la majorité. Son objectif ? Faire entendre une voix distincte au sein de la macronie, notamment sur les enjeux sociaux et environnementaux.