Portée par une soixantaine d’établissements, « Bordeaux se met au verre » remet les cuvées girondines au centre des cartes en misant sur la diversité et l’accessibilité, en phase avec les attentes d’un public qui boit moins mais mieux.
Derrière le nom un brin ludique de « Bordeaux se met au verre » se cache une opération pour inciter restaurants et bars à proposer davantage de vins bordelais en quantité mesurée. Trois références au verre sont désormais exigées pour les participants, dont une à moins de 5 euros et une issue de l’agriculture biologique. L’idée : démocratiser la dégustation et élargir la palette offerte aux consommateurs, tout en soutenant une filière viticole en pleine mutation.
Dans les établissements volontaires, l’offre s’est étoffée. Au cœur du centre-ville ou sur les quais, certains lieux affichent jusqu’à 20 ou 24 références disponibles en version mini-format. Le succès est bien là : les ventes de vin au verre représentent désormais près de la moitié des volumes dans certains bars à vins. Le format séduit une clientèle curieuse, désireuse de varier les plaisirs à table sans s’engager sur une bouteille entière.
Plusieurs adresses misent également sur des dispositifs technologiques pour enrichir l’expérience, à l’image du système « Enomatic » qui permet aux clients de se servir eux-mêmes des doses précises de grands crus, parfois inaccessibles autrement. Une manière pour les amateurs d’approcher des cuvées d’exception, à moindres frais.
