Un jugement rendu en mai à Léognan a condamné un agent communal pour harcèlement sexuel. Quatre mois plus tard, l’affaire continue de provoquer un malaise dans la ville et de nourrir la colère d’une partie de la population.
L’homme a été reconnu coupable après plusieurs années de comportements déplacés envers une collègue. Il a écopé d’une peine de prison avec sursis, d’une sanction financière et de l’obligation d’afficher sa condamnation dans les locaux municipaux. Malgré cela, il a repris son poste, tandis que la victime reste éloignée du travail.
Cette situation a poussé des habitants à se mobiliser. Une tribune et une pétition dénoncent l’inaction de la mairie et réclament l’ouverture d’une procédure disciplinaire plus sévère. Selon eux, la collectivité ne fait pas assez pour garantir la protection de la salariée ni pour tirer toutes les conséquences de la décision judiciaire.
Le maire défend sa position en expliquant attendre la transmission officielle du jugement avant d’agir. Il rappelle qu’une enquête interne avait déjà conduit à une mise à pied et qu’un dispositif de prévention est en cours de déploiement. Mais pour les citoyens mobilisés, ces mesures restent largement insuffisantes et renforcent l’idée d’un traitement à deux vitesses.
comment peit on soutenir cette dame afin que les rôles ne soient plus inversés. c est lui la bombe .qu’elle honte !cette dame doit pouvoir sortir la tête haute ,mais pas lui