Les établissements scolaires restent sous surveillance accrue. Dans plusieurs villes, des opérations de prévention se déploient afin de limiter tout risque lié à la présence d’armes aux abords des lycées.
À Libourne ce vendredi 26 septembre, une intervention ciblée a réuni forces de l’ordre et équipe éducative dans l’enceinte du lycée Henri-Brulle. Plus de quatre cents élèves ont été soumis à une inspection minutieuse. Aucun objet compromettant n’a été découvert, ce qui conforte l’idée d’une démarche préventive appelée à se répéter.
Cette vigilance s’explique par la multiplication récente d’affaires impliquant des couteaux, certaines ayant touché directement le milieu scolaire. L’épisode dramatique survenu en Alsace cette semaine, où une enseignante a été blessée, a ravivé les inquiétudes.
Depuis plusieurs années, Libourne traîne une réputation de plus en plus sombre aux yeux de nombreux habitants. Entre les incivilités, les tensions de voisinage et une insécurité ressentie plus fortement, l’image de la ville se dégrade peu à peu.
Ce sentiment, largement partagé dans les quartiers comme dans le centre, nourrit un climat pesant. Pour certains Libournais, la ville ne renvoie plus le visage tranquille qu’elle avait autrefois et paraît aujourd’hui marquée par une ambiance moins sereine.
Ces perceptions renforcent l’écho donné aux opérations de contrôle et aux faits divers locaux. Chaque incident alimente l’idée d’un territoire fragilisé, où la sécurité s’impose désormais comme une préoccupation centrale.
