Ce 3 octobre, Sean “Diddy” Combs a été condamné à 50 mois de prison fédérale, soit un peu plus de quatre ans, pour avoir violé la loi fédérale américaine sur le transport de personnes à des fins de prostitution.
Cette peine fait suite à sa condamnation en juillet 2025 pour avoir organisé des rencontres sexuelles impliquant des escortes masculins et ses anciennes compagnes, qualifiées de “freak-offs”, qu’il filmait ou observait. Il a également été condamné à une amende de 500 000 dollars et à cinq ans de libération surveillée.
Bien que les accusations les plus graves, telles que le trafic sexuel et le racket, aient été rejetées par le jury, la juge Arun Subramanian a souligné la gravité des faits, évoquant un “comportement dégoûtant, honteux et maladif”. Elle a insisté sur la nécessité d’une peine sévère pour dissuader de tels actes, malgré les tentatives de la défense de minimiser les faits en mettant en avant des témoignages de réhabilitation et des contributions philanthropiques de Combs.

Lors de l’audience, Combs a présenté des excuses publiques, qualifiant ses actions de “dégoutantes, honteuses et malades”, et a exprimé des regrets profonds envers ses victimes, sa famille et la communauté. Il a également évoqué ses luttes personnelles avec la drogue et l’excès, affirmant avoir “perdu le contrôle” et avoir besoin d’aide.
Malgré son acquittement sur les charges les plus graves, Combs demeure confronté à d’autres poursuites civiles liées à des allégations similaires.