Les dysfonctionnements des liaisons ferroviaires et routières cristallisent les mécontentements à Parempuyre. Henry Lagarrigue et « Parempuyre Avenir » transforment ces irritations en programme structuré.
Aux premières heures du 7 novembre (7 h 45), Henri Lagarrigue orchestrait un rendez-vous en gare. Le leader de « Parempuyre Avenir » multiplie les initiatives terrain avant le scrutin municipal de 2026. Cette présence matinale visait précisément les usagers confrontés quotidiennement aux défaillances du réseau régional.
Le groupe d’opposition construit son offensive électorale autour de trois axes concrets.
Premier engagement : contraindre les autorités ferroviaires à garantir la ponctualité des convois desservant la ligne Médoc-Bordeaux. Les suppressions intempestives et retards chroniques minent la crédibilité du transport collectif. « Parempuyre Avenir » exige une régularité stricte pour restaurer la confiance des voyageurs abandonnant progressivement le rail.

Deuxième proposition phare : imposer l’ajout de voitures supplémentaires pendant les créneaux de forte affluence. Les rames surchargées obligent régulièrement des passagers à patienter sur les quais, ratant leurs correspondances professionnelles. Christophe Duprat, conseiller cumulant mandats régional et métropolitain, apporte sa légitimité institutionnelle à cette revendication technique. Ensemble, ils interpellent directement la SNCF sur l’inadéquation entre capacité d’accueil et demande réelle.
Troisième axe majeur du programme : prolonger la desserte urbaine jusqu’au pôle commercial du Pian-Médoc. Actuellement, la ligne 76 s’interrompt avant cette zone d’activités concentrant emplois, commerces et loisirs. « Parempuyre Avenir » veut briser cet isolement pénalisant particulièrement les publics non motorisés. Cinémas, bowling et enseignes diverses deviendraient accessibles sans dépendance automobile, bénéficiant notamment aux jeunes et personnes âgées.
Face à l’équipe municipale sortante de Béatrice de FRANÇOIS, Henry Lagarrigue et « Parempuyre Avenir » imposent un discours pragmatique centré sur les difficultés tangibles. Les habitants des marges métropolitaines trouvent écho à leur sentiment d’être délaissés par les politiques d’aménagement.

