Pierre Palmade demande un aménagement de peine : la justice tranchera le 26 mars
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Pierre Palmade demande un aménagement de peine : la justice tranchera le 26 mars

La Reine des Reynettes

Condamné en novembre dernier à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour l’accident de la route qu’il a provoqué en février 2023 sous l’emprise de stupéfiants, Pierre Palmade espère désormais pouvoir purger sa peine hors des murs de la prison de Gradignan. L’humoriste, incarcéré depuis décembre 2024, a comparu mardi 11 mars devant le juge d’application des peines du tribunal judiciaire de Bordeaux pour demander un placement sous surveillance électronique.

Un accident aux lourdes conséquences

Le 10 février 2023, en Seine-et-Marne, la voiture conduite par Pierre Palmade, alors sous l’emprise de la cocaïne, percute un autre véhicule de plein fouet. Le choc est violent. À bord de la voiture percutée, un homme, son fils de six ans et sa belle-sœur, enceinte de sept mois, sont grièvement blessés. Le bébé, qui devait naître quelques semaines plus tard, ne survivra pas.

Cet accident dramatique entraîne une vague d’indignation. Outre l’émotion suscitée par la perte du nourrisson, les circonstances aggravantes du dossier — usage de stupéfiants, récidive et conséquences physiques lourdes pour les victimes — pèsent dans la balance judiciaire.

Le 20 novembre 2024, après plusieurs mois de procédure, Pierre Palmade est condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, assortis d’une obligation de soins et de l’interdiction de repasser son permis avant cinq ans.

Une demande d’aménagement sous bracelet électronique

L’audience du 11 mars marque une nouvelle étape dans l’exécution de sa peine. Devant le juge d’application des peines, Pierre Palmade a plaidé pour un placement sous surveillance électronique, qui lui permettrait de purger le reste de sa peine à domicile plutôt qu’en prison.

Un tel aménagement n’est pas automatique, et la justice examine plusieurs critères avant de statuer : le comportement du détenu, son évolution en détention, les garanties qu’il présente en matière de réinsertion et la compatibilité de son état de santé avec l’incarcération.

Le ministère public a pris acte de cette demande, mais rien ne garantit que le tribunal l’acceptera. La décision du juge est attendue pour le 26 mars prochain.

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