Déjà bien installée en Occitanie, la start-up PimpUp s’apprête à conquérir Bordeaux avec son concept original : des paniers hebdomadaires de fruits et légumes déclassés, écartés des circuits de distribution classiques mais parfaitement consommables.
À partir de fin mars 2025, les Bordelais pourront se procurer ces produits de saison, directement issus des producteurs locaux, à des prix avantageux.
Chaque année, des tonnes de fruits et légumes ne trouvent pas preneurs en raison de leur aspect atypique : une carotte tordue, une pomme trop petite, une tomate légèrement difforme. Pourtant, ces produits conservent les mêmes qualités gustatives et nutritionnelles que ceux qui remplissent les étals des supermarchés. PimpUp s’est donné pour mission de leur offrir une seconde chance.
Initié en 2021 par Anaïs Lacombe et Manon Pagnucco, la start-up a d’abord essaimé en Occitanie, devenant rapidement un acteur clé de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Son fonctionnement est simple : les consommateurs commandent en ligne leur panier de fruits et légumes “moches” et viennent le récupérer dans des points relais partenaires (commerces de proximité, cafés, lieux associatifs). L’initiative permet aux producteurs locaux d’écouler une partie de leur récolte qui aurait pu être perdue, tout en proposant aux clients une alternative économique et responsable.

Après avoir conquis Montpellier, Toulouse et Marseille, PimpUp accélère son développement et vise désormais les grandes métropoles françaises. Bordeaux marque une nouvelle étape clé, avant d’autres implantations prévues dans des villes comme Lyon, Strasbourg et Paris d’ici 2026.
Au-delà des paniers pour particuliers, PimpUp s’adresse aussi aux entreprises, en leur proposant des corbeilles de fruits à destination de leurs salariés ou de leurs événements. Une manière d’intégrer la démarche anti-gaspillage dans le quotidien professionnel, tout en encourageant une alimentation plus saine.
En proposant des fruits et légumes déclassés à prix réduits, tout en soutenant les agriculteurs locaux, PimpUp espère trouver un public réceptif et contribuer à faire évoluer les habitudes de consommation. Un modèle qui séduit déjà ailleurs en France et qui pourrait bien s’imposer durablement à Bordeaux.
