Revente quasi-impossible en Gironde: le bloc 1.2 PureTech de Stellantis dans la tourmente

Le moteur 1.2 PureTech, développé par Stellantis, alimente un flot continu de critiques sur les forums spécialisés et les espaces d’échange entre automobilistes. Cette motorisation, pourtant censée incarner la fiabilité moderne, est devenue l’un des points noirs récurrents du groupe.

Le bloc essence 1.2 turbo, produit par le groupe Stellantis et présent dans de nombreux modèles Peugeot, Citroën, DS ou Opel, fait l’objet d’un nombre croissant de retours négatifs. En cause : une défaillance récurrente du système de distribution, notamment au niveau de la courroie humide, entraînant des pannes sévères parfois dès les 40 000 km. Le coût des réparations, souvent supérieur à 2 000 euros, pousse de nombreux propriétaires à se séparer de leur véhicule… lorsqu’ils le peuvent.

Car sur le marché de l’occasion, le désintérêt est palpable. Les professionnels de l’automobile, bien informés sur les faiblesses techniques du moteur, se montrent prudents, voire catégoriques : certains refusent purement et simplement la reprise de véhicules équipés de cette motorisation. Résultat, la cote de ces modèles chute rapidement, et les reventes entre particuliers deviennent de plus en plus complexes.

Face à l’ampleur des signalements, des associations de consommateurs ont lancé des démarches, et des actions collectives commencent à émerger. Du côté du constructeur, les réponses se font discrètes ou strictement techniques, évoquant des mises à jour ou des interventions ponctuelles. Mais sur le terrain, la méfiance s’installe, et ce moteur, jadis promu pour son efficacité et sa sobriété, devient un symbole de mécontentement durable.

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