À Gujan-Mestras, une affaire immobilière prend un tournant dramatique. Un couple âgé, propriétaire de sa résidence, a été contraint de vivre chez un proche, pendant que leur maison restait occupée par un occupant refusant de partir.
L’histoire remonte à début 2024, lorsque ces retraités décident de quitter l’Espagne, où ils vivaient depuis des années, pour revenir dans le Bassin d’Arcachon. Leur objectif : se rapprocher des services médicaux, le mari étant gravement malade. Mais en voulant récupérer leur bien, ils se heurtent à un mur administratif et judiciaire. Le locataire, jusque-là régulier, cesse soudainement de payer, tout en restant sur place.
La procédure d’expulsion s’enlise. Reports d’audience, appels multiples, délais incompréhensibles… L’affaire traîne, tandis que les factures s’accumulent. Les proches du couple s’impliquent, face à des parents désorientés et en perte d’autonomie. Près de 20 000 euros de loyers restent impayés et les frais juridiques pèsent lourd. Dans l’intervalle, les anciens propriétaires se retrouvent sans solution stable de logement.
Ce n’est qu’au bout de longs mois de tension qu’une issue survient : le départ du squatteur, survenu début juillet. Le domicile familial est enfin récupéré, mais en mauvais état. Pour la famille, le sentiment d’abandon par les institutions domine, face à une justice jugée trop lente et inefficace. Le dossier, bien que clos, laisse un goût amer à tous les niveaux.