Le ministère a choisi d’agir après plusieurs mois de vérifications et de recoupements. Le directeur du Crous de Bordeaux quitte temporairement ses fonctions, sur fond de procédures internes sensibles et agressions sexuelles présumées.
L’enquête, ouverte dans un cadre administratif, a conduit à des conclusions partagées. Le dossier franchit désormais une nouvelle étape.
Visé par une procédure administrative depuis plusieurs mois, le directeur du Crous de Bordeaux a été suspendu de ses fonctions. L’inspection mandatée par les autorités de l’enseignement supérieur a pointé certains agissements jugés inadaptés, sans confirmer l’ensemble des accusations. Si plusieurs éléments relayés par des canaux anonymes se sont révélés infondés, d’autres, plus étayés, ont conduit à la mesure conservatoire décidée ce 28 juillet.
Le rapport a été transmis au parquet bordelais pour évaluation d’éventuelles infractions pénales. Les faits concernent deux régions, la Gironde et l’Isère, où l’intéressé avait exercé avant sa nomination à Bordeaux. Dans la partie girondine du dossier, les enquêteurs évoquent des comportements déplacés à l’encontre de plusieurs agentes, sans détailler les circonstances ni la gravité des faits signalés.
Dans l’attente d’éventuelles suites judiciaires, l’intérim à la tête de l’établissement a été confié à Dominique Froment, actuellement en poste à Toulouse. Elle assurera la gestion du Crous de Bordeaux jusqu’à nouvel ordre.