Un calme diplomatique affiché, mais des missiles dans le ciel. Le président américain Donald Trump a assuré ce lundi 23 juin au soir qu’un accord de cessation des hostilités avait été trouvé entre l’Iran et Israël. Pourtant, sur le terrain, les hostilités se poursuivent.
Téhéran nie formellement tout engagement officiel. Les autorités iraniennes conditionnent une éventuelle fin des tirs à l’arrêt des actions militaires israéliennes, sans confirmer de trêve convenue. De son côté, Israël n’a publié aucune déclaration validant l’existence d’un accord. Au contraire, plusieurs salves ont visé le territoire israélien durant la nuit, selon les médias iraniens.
Quatre personnes ont trouvé la mort dans le sud d’Israël à la suite de frappes, selon les services de secours locaux. Des alarmes ont de nouveau retenti dans plusieurs villes, provoquant la mise en alerte générale avant que le niveau de vigilance ne soit abaissé quelques heures plus tard. L’armée israélienne a brièvement demandé à la population de rester proche des abris.
Pendant ce temps, la France a lancé une première opération de rapatriement. Un vol militaire a permis à une centaine de ressortissants français d’atterrir à Tel Aviv, parmi lesquels des personnes vulnérables et en mission temporaire. La situation reste instable, et les diplomaties occidentales appellent à une désescalade rapide malgré les doutes persistants sur la réalité du cessez-le-feu.
Mise à jour du mardi 24 juin 2025 à 22 h 25
Une nouvelle dynamique s’installe au Proche-Orient. Le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, entré en vigueur ce lundi, marque un tournant inattendu sur la scène diplomatique.
Après plusieurs jours d’escalade, les hostilités ont été suspendues, sous l’impulsion de tractations intenses menées dans l’ombre. L’accord, encore fragile, fait l’objet d’une surveillance étroite par plusieurs chancelleries occidentales.
Donald Trump, très actif dans les coulisses, capitalise sur cette accalmie pour revenir sur le devant de la scène. Se présentant comme le faiseur de paix, il multiplie les déclarations et mise ouvertement sur ce dossier pour renforcer son poids international.
Rien n’indique encore si cette trêve tiendra, mais le rapport de forces diplomatique s’est clairement déplacé. Le président américain entend bien en tirer avantage.
