La campagne présidentielle des États-Unis d’Amérique touche à sa fin ce mercredi 6 novembre 2024, et annonce la victoire de Donald Trump contre sa rivale Kamala Harris.

Avec la mise à l’écart de Joe Biden considéré comme sénile par son parti politique, celui-ci avait jugé plus avisé de mettre en avant Kamala Harris pour sauver les meubles.

Malgré les pronostics qui donnaient largement l’avantage à la candidate, la défaite de Kamala l’attendait sur la ligne d’arrivée.

Face à un Donald Trump au summum de son art, même le dessin animé des Simpson avait prédit une victoire en 2024.

Avant l’annonce officielle de sa victoire, Trump s’est adressé à ses partisans sans oublier de faire un clin d’œil aux architectes de sa campagne électorale, à laquelle a beaucoup contribué médiatiquement le célèbre Elon Musk (nouveau propriétaire du média X, ex Twitter).

Le 47e président des États-Unis a pris de la bouteille et reste très solennel face à son électorat, évitant même volontairement de railler ses détracteurs et sa rivale (comme il l’aurait fait à l’accoutumée).

Sur scène, il prononce quelques mots à l’encontre des médias américains qu’il ne porte pas beaucoup en estime, mais s’en tient là pour éviter tout scandale.

En soi, c’est un Donald Trump puissant qui a récupéré le vote populaire et le Sénat Américain, au bénéfice des États clefs d’Amériques. Avec une élocution décontractée et des paroles réconfortantes pour ses électeurs, Trump donne le ton.

Côté justice, Donald Trump est un repris de justice qui fait déjà l’objet de 34 chefs d’accusation, et cette victoire devrait probablement geler plusieurs procédures juridiques à son encontre.

Du côté ukrainien, la victoire de Donald Trump pour la présidentielle 2024 n’annonce rien de bon.

À l’avenir, il sera peut-être plus difficile pour Volodymyr Zelensky d’obtenir de nouveaux financements américains, car rappelons-le, Trump a dit au préalable :

si je redeviens président, j’arrêterai la guerre en Ukraine en 24 heures.

Ce mercredi, Zelensky a salué diplomatiquement la victoire de Donald Trump et réitéré qu’il souhaite un travail bilatéral pour une paix durable, trahissant une angoisse avérée qu’une réunion entre Trump et Vladimir Poutine ne débouche sur un accord sans l’avis de Zelensky.

Au QG de Kamala Harris, les dizaines de milliers de partisans ont laissé place à un silence assourdissant.

La défaite a été anticipée après l’annonce des premiers résultats, une ambiance fantomatique pèse largement. Cependant, quelques journalistes internationaux arpentent les allées entre les chaises vides pour jauger la désolation du camp de la candidate qui signe peut-être là une fin de carrière politique.

Pour l’instant, il n’y a eu aucune prise de parole de Kamala Harris pour remercier ses électeurs, c’est le calme plat. La candidate est accusée de désertion par les médias, après une campagne en grande pompe.

Cette victoire pour Donald Trump remet le trumpisme à la mode et annonce un combat qu’il mène contre l’État profond. Ayant complètement perdu confiance envers le système américain, Trump positionne ses généraux dans son administration de manière à pouvoir compter sur eux en tout état de cause. Parmi les soutiens de Donald Trump, on compte désormais des électeurs dans les communautés latino, et même afro-américaine.

En France, la victoire de Trump peut donner l’impression que les États-Unis d’Amérique ne sont pas encore prêts à élire une femme comme président, ce qui pourrait éventuellement couper l’herbe sous le pied à Marine Le Pen pour la prochaine présidentielle française.

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