Une enquête interne a mis en lumière un fonctionnement parallèle insoupçonné dans une entreprise de recyclage de Mérignac. Ce système discret aura fini par attirer l’attention après des pertes répétées.
Au fil des mois, la société constate que les volumes de métaux traités ne correspondent plus aux entrées. L’écart, évalué à environ 65 000 euros, concerne notamment des déchets électroniques particulièrement lucratifs.
Le déclencheur survient au mois de mai 2025 : un salarié est surpris avec plusieurs dizaines de kilos de matériaux prélevés en douce. Placé face aux faits, il admet agir avec deux complices et décrit un mode opératoire fondé sur la revente clandestine.
Le tribunal a retenu leur responsabilité et leur a infligé des peines de prison avec sursis allant de quatre à huit mois.
