La Gironde se retrouve secouée par une controverse qui enfle de jour en jour. À l’origine, une simple prise de parole de Xavier Moniot-Lundy, devenue un sujet de débat départemental. Le spécialiste a même reçu des menaces lui demandant de se retirer, et de supprimer rapidement ses contenus.
Xavier Moniot-Lundy, spécialiste en droit et en économie, met « les pieds dans le plat » en dénonçant les pratiques de cumul de fonctions chez plusieurs élus locaux. Il affirme que certains responsables occupent simultanément plusieurs postes, additionnant leurs indemnités alors même que les finances publiques sont sous pression. Ses déclarations, devenues virales, lui auraient valu des menaces et un climat personnel tendu.


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Cette sortie intervient alors que la chambre régionale des comptes presse le département d’engager une cure d’austérité. L’institution réclame une diminution drastique des dépenses, en particulier des indemnités des élus, afin de freiner une trajectoire financière jugée préoccupante. Pour Xavier Moniot-Lundy, la situation impose une logique de solidarité : si les citoyens subissent les restrictions, les représentants publics doivent, selon lui, montrer l’exemple.
Dans cette atmosphère électrique, Xavier Moniot-Lundy évoque également le cas de Renaud Helfer-Aubrac, Directeur Général des Finances du département de la Gironde, limogé récemment après avoir soulevé des informations sensibles liées aux finances départementales.
Plusieurs personnalités politiques sont désormais dans la ligne de mire, notamment Jean-Luc Gleyze, président du département, accusé par ses opposants de cumuler plusieurs mandats rémunérés pour un total qui frôle selon Xavier Moniot-Lundy, les 7 000 euros mensuels, ainsi que le maire de Cenon et d’autres encore.
Retrouvez cette interview en podcast sur le Bulletin Bordelais radio, dès le 23 novembre.

